Les politiques fiscales et les reformes nécessaires pour stimuler la croissance économique
La richesse d’un pays se mesure le plus souvent en fonction de son Produit Intérieur Brut. Pour le cas de Madagascar, la valeur de son PIB a été estimée à 15.233 millions de dollars par an. Le pays ayant le plus haut PIB n’est autre que les États-Unis pour un montant de 25 346.81 milliards de dollars par an. Le pays le plus pauvre du monde n’est autre que le Burundi qui dispose d’un PIB de 300 dollars par an. Pour augmenter le PIB d’un pays, il est indispensable de tonifier sa croissance économique. Lorsque cette dernière reste stimulée, les problèmes de chômage peuvent facilement être évités. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la croissance économique. D’ailleurs, des études menées par des experts ont démontré que les politiques fiscales tout comme les reformes pourraient bien stimuler cette dernière. Par définition, les politiques fiscales comprennent l’ensemble des verdicts pris par les pouvoirs publics sur le domaine de fiscalité. Ils ont pour principal but de modifier le droit fiscal selon des objectifs bien déterminés. Quant aux reformes, ils concernent ceux visibles sur le marché du travail. Dans cet article, nous allons énumérer en premier lieu les raisons pour lesquelles les politiques fiscales peuvent stimuler la croissance politique. En second lieu, retrouvant ensemble l’impact des reformes sur cette dernière.
Les politiques fiscales nécessaires pour la croissance économique
En principe, deux canaux des politiques fiscales peuvent avoir des impacts directs sur l’économie. Il s’agit notamment du :
• Canal d’offre, et
• Canal de demande
Le canal d’offre
Lorsque les impôts baissent et que les offres augmentent, les agents ont tendance à transiter vers les mécanismes d’incitations. En effet, suite à ce changement sur le domaine fiscal, les personnes concernées voudront soit travailler plus, soit investir plus. Parfois, ils choisissent même d’embaucher pour être plus fructueux. Toutefois, il est à noter qu’une modification fiscale n’aura d’impact que si et seulement si, il transforme le comportement des agents.
Le canal de demande
Concernant le canal de demande, on se fiera plutôt sur les revenus de chaque agent. En effet, lorsqu’il y a une baisse d’impôts, on se retrouve toujours avec plus de disponibilités sur les revenus. Ces derniers engendreront par suite une hausse de consommation. De ce fait, il y aura donc plus de bénéfices pour les vendeurs. Les investissements, les embauches et les rentrées fiscales supplémentaires se verront donc augmenter.
Les reformes indispensables pour la stimulation de la croissance économique
Les principaux problèmes qui causent le faible taux du PIB à Madagascar peuvent être résolus par les points suivants :
• L’augmentation du taux de main-d’œuvre et de la productivité
• L’augmentation du taux de main-d’œuvre et de la productivité
• L’accroissement de l’emploi
Pour parvenir à résoudre ces problèmes, les reformes à reconsidérer concernent les suivants :
• Les changements sur le marché du travail, surtout sur les prestations de chômage et également sur les mécanismes ayant pour objectif de définir les salaires.
• Les modifications visant à diminuer le fardeau réglementaire et surtout d’inciter les concurrences commerciales.
• La reforme sur l’éducation, puisqu’à Madagascar, le taux de scolarisation au niveau du secondaire du premier cycle n’est qu’à 22.9 %.
• Les mesures encourageant le marché des capitaux. À condition que ce soit bien légiféré.
• Les décisions favorisant l’industrialisation et l’innovation.
En guise de conclusion, pour que Madagascar puisse disposer d’une croissance économique inclusive, forte et surtout durable, des mesures doivent être prises par le gouvernement. Concernant la politique fiscale, la baisse de l’impôt peut mener à plusieurs solutions sur le canal d’offre, tout comme le canal de demande. Par ailleurs, il est également nécessaire d’adopter les reformes au niveau de l’éducation, du marché sur le travail, de la commercialisation et de la fiscalité.